Un des sujets les plus demandés par mes lecteurs, c’est celui de la peur, je voulais depuis longtemps écrire un article à ce propos, c’est maintenant l’opportunité.
De mon point de vue, la peur dépasse largement les frontières du développement personnel, en devenant la base fondamental de tous nos problèmes d’incarnation.
Comme vous le savez peut être, je m’intéresse beaucoup aux « blessures du passé » (rejet, abandon, humiliation, trahison et injustice) et celles-ci sont créés par des peurs.
Je vais vous expliquer comment d’après moi, la peur a créé les différentes blessures.
MA VISION DE L’ORIGINE DES PEURS
Je crois qu’au début nous étions que de l’énergie, nous formions partie du grand tout, qui a décidé de se diviser, pour pouvoir faire l’expérience de l’incarnation, c’est comme cela que je conçois la création des âmes, chacune représentant une individualité (C’est un peu plus complexe, je simplifie au maximum), de cette façon le tout pouvait faire une infinité d’expériences.
A ce moment précis, s’est créé ce que j’appelle « la peur fondamental » celle de la séparation, laquelle est une illusion, car nous sommes le un et le tout au même temps.
Cette première peur, celui de l’illusion de la séparation de la source, a créé pour moi la peur suivante « de la Vie »
LES PEURS CRÉENT LES BLESSURES
La peur de la vie, est à l’origine de la première blessure, celle du rejet, les personnes qui ont cette blessure, ont comme fausse croyance de base, de ne pas avoir droit à la vie.
Cette croyance a créé une deuxième peur celle de l’individualité, de croire que je ne suis pas suffisante par moi même, c’est la source de la blessure d’abandon, ces gens des personnes sont convaincus qu’ils ont besoin des autres pour exister, pour être heureux.
La troisième blessure, l’ humiliation, est engendrée à partir de la fausse croyance et la crainte de notre propre pouvoir et à la liberté qui en découle.
La quatrième blessure, la trahison, a émergé de la fausseté de que la vie n’est pas parfaite, que nous avons besoin de la contrôler , la peur de lâcher prise et de s’abandonner à la vie avec confiance.
La dernière blessure, l’injustice, part de la peur notre propre perfection, de se laisser porter par le mouvement de la vie. Les personnes sont rigides et se contrôlent eux-mêmes du fait de fortes règles internes qui ne permettent pas de couler avec le cours de la vie et de son aspect changeant .
Généralement, nous avons un groupe de peurs dominantes.
Pour évoluer il est intéressant de les reconnaitre, car selon le cas, ils existent des stratégies différentes pour les traiter.
VIVRE SANS PEUR ?
Je voudrais préciser, qu’il est extrêmement difficile de vivre sans peur, tout le monde est plus au moins influencé et soumises par elles.
Certaines personnes affirment n’avoir peur de rien, je ne les crois pas.
Depuis très longtemps j’ai pris conscience que la plupart des actions de ma vie étaient dirigées par des peurs complètement inconscientes.
Un exemple banal, pour quoi nous nous habillons ? Pour nous protéger des éléments, oui bien sûr, dans mon cas, aussi par peur à être nue dans la rue, de ce qui dirons les gens si je me balader à poil, de ne pas être conforme à des codes sociaux, et d’être rejeté par la suite, du regard des autres sur mon corps, de me faire agresser, violer, etc.
Donc, pour conclure, vivre sans peur c’est presque une utopie, peut-être à un certain niveau d’évolution nous allons arriver à le faire, nous ne sont pas encore là, toute fois, nous pouvons aspirer parfaitement, à ne pas être leur marionnettes, c’est vraiment le point que je voudrais souligner ici.
Prendre des décisions, mener des actions à partir de vraiment de vos désirs et aspirations profondes . Les stratégies de sécurité ou pour éviter un malheur (souvent imaginaire) vous feront peut être passé à côté de vos rêves.
Qu’est-ce que vous empêche d’arrêter un travail qui vous rend malheureux ? À maintenir une relation dysfonctionnelle ? À ne pas réaliser vos projets ? À ne pas être généreux… ? VOS PEURS.
L’idée ce n’est pas de passer à l’action en l’absence de la peur, c’est de prendre des décisions, d’oser même si vous avez peur, de cette façon vous ne permettrez pas qu’elles dirigent votre vie.
Tremblez, criez, mais osez, c’est la certitude d’être vraiment vivant!!!
EXERCICE :
Prenez Conscience du poids de vos peurs.
Je vous suggère de prendre une peur spécifique, Ex, La peur de l’engagement dans une relation amoureuse.
1. Qu’est-ce que cela vous a coûté d’entretenir cette peur ? Peut-être passez-vous à côté de l’opportunité de former un couple vraiment constructif, enrichissant ceci à cause de vos craintes.
2. Visualisez les situations, les expériences douloureuses, les séparations que vous avez vécu à cause de votre peur à l’engagement.
3. Dans 1 an comment sera votre vie si vous continuez de la même manière ? Imaginez, visualisez, sentez dans votre corps comme sera votre vie si vous ne changez rien,
Je vous mets en garde que les peurs s’amplifient avec le temps
4. En 5 ans, en 10 ans, comme elle sera votre vie si vous ne vous prenez pas en main ?
5. Comment finira votre vie si vous ne dépassez pas la peur à l’engagement ?
Vous avez peut-être l’impression que cet exercice exagère vos peurs, c’est bien possible ! Mais l’idée c’est d’en prendre conscience, de ce que nous avons créé jusqu’à maintenant, pour écouter la voix de la peur et de ce que nous créeront si rien change. C’est le premier pas vers la libération, le changement profond en direction de votre pleine réalisation.
QUE CHOISISSEZ VOUS LA VOIE DE LA PEUR OU CELLE DE LA LIBERTÉ CRÉATRICE ?
Je vous proposerai un autre exercice pour dépasser vos peurs dans un prochain article.
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Ana Sandrea
Thérapeute et Coach de Vie
Cet état émotionnel qu’est la peur , est normal dans la mesure où il nous conduit à réagir en évitant ou en surmontant des situations critiques ! Parfois , à commettre des folies ou à nuire à autrui !
En revanche , lorsque la peur est une conséquence de phobies ou d’un état chronique d’anxiété sans objet , elle prend un aspect pathologique d’où la nécessité de consulter chez un spécialiste …
Salut ! Permettez-moi d’abord d’attirer votre attention sur une faute d’orthographe dans l’entête de votre article : Êtes-vous » dirigé » par vos peurs . Je trouve le sujet fort intéressant , cordialement votre .