Je suis en voyage avec ma famille et dans l’avion je fais une vraie découverte : le film « Pélé » j’aime bien les films inspirants inspirés des vraies histoires. Vous pouvez lire mon article sur « Joy ».
Pélé est l’histoire de la gloire du football brésilien «Edson Do Nacimiento », mondialement connu comme « Pélé »
Mais ce n’est pas une histoire de foot, c’est une grande leçon de vie.
La première scène qui a attiré mon attention, est au tout début du film. Pélé, qui est encore un gamin, voit son père, un ancien jouer de foot frustré, pleurer après la défaite de la sélection du Brésil dans le mondial de 1950.
Pélé, ému, promet à son père de gagner un mondial pour lui redonner le sourire.
Et ce moment m’a fait méditer sur les promesses, fidélités conscientes et pour la plupart des fois inconscientes, que nous faisons à nos parents, grands- parents, à notre lignée.
Dans le cas de Pélé, accompagné d’un talent sans limite, cette promesse le fait se surpasser. Mais combien de fois j’ai eu devant moi des clients, avec des contrats de fidélités inconscientes envers leurs clans qui étaient en train de créer de vrais obstacles, des difficultés, voir des tragédies dans leur vies.
Je me rappelle de Maritza (nom changé) une jeune femme de 32 ans, avec des sérieux blocages envers l’argent.
Elle avait des petits boulots très inférieurs à ses vraies capacités et formations. « L’argent m’a toujours fait défaut » m’a-t-elle avoué, » je me sens maudite parfois. »
Nous avons commencé un travail, et très rapidement, elle a pris conscience que dans sa famille, tout le monde vivais la même situation. Et que ses parents, les rares fois ou elle avait un petit plus d’argent, l’appelaient « la riche ». Quand je lui ai demandé à quoi lui renvoyait ce mot, elle m’a répondu sans hésiter, à séparation, à perte de lien, et elle s’est rendu compte qu’inconsciemment elle avait promis a ses parents de rester pauvre comme eux. De cette façon elle ne serait pas exclue de la famille. Elle a beaucoup pleuré, et nous avons commencé un travail pour guérir cette fidélité néfaste.
J’ai un autre cas, celui de Véronique, une femme de 35 ans, avec des problèmes pour se mettre en relation. En expansion de conscience, Véronique a retrouvé une mémoire oubliée; adolescente elle se dispute avec sa mère, car celle-ci ne voulait pas la laisser sortir avec un copain. Sa mère, avec beaucoup d’inconscience, lui a crié : « Tu est une p… comme ta grand mère, va te faire s… » elle a ressenti les mots de sa mère comme une terrible injustice, car son intention, c’était juste d’aller au cinéma avec cet ami. Véronique m’a avoué : « Je me rend compte que j’ai vécu pour montrer à ma mère que j’ai été une fille sérieuse, qui se faisait respecter par les hommes. » Un peu trop, car elle les maintenaient loin d’elle.
Si les histoires de Maritza et Véronique résonnent en toi j’ai plusieurs questions à te poser :
Pour cela ferme les yeux et respire trois fois :
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Quelle souffrance a pu créer cette fidélité, promesse, accord, etc ? Dans le cas de Maritza c’était la vie de limitations qu’elle a vécu avec ses parents et en même temps comme ça les unissait.
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Quelle peur il y a derrière ? Dans le cas de Véronique, c’était d’être perçu par sa mère comme une fille facile.
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Quel besoin? Dans les deux cas, un besoin d’appartenance, de lien.
Il n’est pas question de faire table rase du passé, de renier ses amis, ses origines, sa famille, son histoire, mais tout simplement de se défaire de ce qui nous retient. Il est souhaitable que nous accédions nous-même à notre autonomie. En particulier vis-à-vis de nos propres parents.
Rétroliens/Pings