Lors des derniers articles que j’ai écrits, où j’ai essayé de donner ma vision sur différents sujets en lien à l’actualité je me suis attirée une quantités d’insultes, J’ai aussi vu le même phénomène se produire lors des textes, vidéos et autres réalisés par mes confrères/sœurs enseignantes.Et je me demande, est-ce que nous pouvons être en désaccord sur un sujet et en même temps nous aimer et nous respecter ? Je suis consciente que le moment que nous vivons (r)éveille en nous énormément d’émotions (peurs, colère, frustration, impuissance, etc) qui sont parfois très primaires et ancestrales. Tout a été fait pour laisser les gens dans l’ignorance, pour exacerber les émotions les plus archaïques de l’être humain et j’ai aussi conscience que ce manque de tolérance existait en nous bien avant le covid.Nous sommes en train de traverser plus qu’une crise. Je suis convaincue que nous sommes dans un rituel de passage collectif. Entre une société patriarcale, contrôlante, etc…. et un nouveau monde, que nous avons besoin de construire tous ensemble, même s’il semble encore loin. Les enjeux sont si importants que, je crois que c’est pour cela qu’il y a tellement de peur, de passion et d’hystérie ambiantes.Parfois je me dis que nous sommes encore loin de ce nouveau monde, car la tolérance, l’amour, l’entraide, le respect, me semblent des valeurs essentielles pour le construire. Il y a des personnes qui pensent que ceux qui dirigent ce monde sont en train de nous tester, notamment au niveau de notre peur ou de notre soumission, cela est bien possible, je n’en sais rien. Mais je crois que les enjeux sont encore plus grands, que nous sommes dans une grande purge, dans une libération pour que puisse émerger un espace de création, où avec amour nous puissions semer d’autres choses. Pour moi, le “but” de ce rituel de passage, est de libérer les ombres individuelles et du collectif pour faire émerger la beauté que nous sommes.Certaines me demandent, quand tout cela va se terminer ? Je ne pourrais répondre, mais je ressens que cela sera fini quand nous serons prêts.Je reste très confiante, même si certains jours je désespère, je reste confiante. Et surtout, j’apporte ma contribution en restant alignée et centrée malgré la tempête et en me recentrant lorsque j’en sors. Je finirais, avec une invitation : laissons la tolérance qu’il y a en nous émerger, ce nouveau monde se construit avec la diversité. Quand quelque chose vous touche, prenez en la responsabilité et regardez ce qui est touché en vous au lieu de le projeter à l’extérieur. De cette façon nous guérisons et aidons à alléger l’inconscient collectif des fardeaux ancestraux.Que l’amour soit avec nous !
Vous voulez en finir avec ces peurs et être de ceux qui construisent ce nouveau monde ? Si Oui, lisez ce qui suit :
Ana Sandrea Corrections: Emmanuelle RS