Dans l’article Êtes-vous dirigé par vos peurs? j’expliquais mon approche de la création des peurs fondamentales. J’aborde maintenant d’autres aspects de la peur.
LA CRÉATION DES PEURS
Les origines des peurs peuvent être très anciennes. Certaines se sont créées, comme je l’ai expliqué dans l’article précédent, avec la naissance de l’âme ou bien de blessures émotionnelles ou encore d’autres sources comme :
… LA TRANSMISSION TRANS-GENERATIONELLE
C’est ce que j’appelle « les peurs apprises », celles de nos parents ou de notre groupe familial.
Je me souviens d’Anita, ma meilleure amie d’enfance au Venezuela. Sa mère Lucinda était très conservatrice et passait une grande partie de son temps à nous « instruire », ce qui revenait à nous faire peur de tout : des voleurs, des hommes, des accidents de la route, etc.
Son sujet préféré était « la virginité » qu’il fallait garder jusqu’au mariage.
Heureusement, depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours eu l’esprit critique et du discernement, ce qui m’a permis de considérer ses innombrables conseils comme de simples histoires. Au contraire sa fille Anita les a pris très au sérieux.
Aujourd’hui je ne la vois presque plus, en bonne partie par ce que sa peur de la vie m’ennuie.
Je suis sure qu’Anita aurait été bien différente et plus heureuse si sa mère, au lieu de lui parler des virginités volées, lui avait transmis la confiance dans la vie.
Si vous vous identifiez à cette histoire, je vous suggère de travailler vos peurs afin de ne pas les transmettre à vos enfants.
Faire d’une mauvaise expérience une généralité
Marco avait 18 ans quand il a vécu sa première déception amoureuse. Sa souffrance a été telle qu’il a développé depuis une profonde méfiance vis-à-vis des femmes. Sa crainte de tomber amoureux et d’être ensuite déçu l’a empêché de s’engager.
A 47 ans aujourd’hui il est toujours célibataire. Il a connu beaucoup de femmes mais il ne s’est jamais « laissé piéger » par aucune, selon ses propres mots.
En séance il m’a confié, très triste, être passé à côté de femmes extraordinaires à cause de ses peurs.
Si ces peurs ont pu le protéger de certaines souffrances, elles l’ont aussi empêché de vivre des rencontres qui auraient pu être très belles et très riches.
Il est important de prendre conscience que le passé n’est pas égal au présent et encore moins au futur.
Si vous avez vécu des situations douloureuses dans votre passé, sachez que vous n’êtes pas obligé de les vivre à nouveau. Ce sont vos peurs et les fausses croyances qui en découlent qui font que vous attirez ce que vous voulez écarter. C’est un principe de la loi d’attraction :
plus vous craignez quelque chose, plus vous lui imprimez de la charge émotionnelle et plus vous augmentez le risque de voir arriver ce qui vous voulez éviter.
… LES FAUSSES CROYANCES : quand je vivais au Venezuela, chaque fois qu’il pleuvait et que j’étais bien mouillée, j’attrapais un rhume. J’avais horreur de la pluie puisqu’elle me rendait malade. C’était en tout cas ce que ma mère me disait.
En arrivant en France où il pleut souvent, j’ai du abandonner ma croyance, sinon j’aurais été malade une bonne partie de l’année. Aujourd’hui, quand il pleut, il ne m’arrive plus rien.
Ma mère, fidèle à ses croyances, est restée muette le jour ou nous avons été surprises par la pluie au cours d’une promenade avec mon fils Tobias âgé d’un mois. Elle essayait par tous les moyens de le mettre à l’abri mais il pleuvait si fort que nous étions tous complètement trempés. Résultat : elle seule a attrapé un rhume.
… LES COUTUMES : elles nous sont transmises par notre famille, notre culture, notre religion, notre pays, etc.
Le danger avec ce genre de peurs c’est qu’elles sont tellement intégrées à notre personnalité et chez nos semblables, dans nos sociétés qu’elles font partie de la normalité, elles sont une deuxième nature. Par exemple la peur de la liberté et de la vie dans certaines religions, d’où les dérives telles que le port du voile chez des femmes, les mariages arrangés, l’excision chez les filles, etc.
… LA DYSHARMONIE DE NOTRE SYSTÈME DE GUIDE ÉMOTIONNEL
« Nos émotions sont des messages de notre âme ». Cette phrase est pour moi très forte et très juste. Ce devrait être notre fonctionnement normal si nous n’étions pas infectés par le virus de la peur qui empêche nos émotions d’être des messages internes.
Une de mes clientes avait été très ébranlée par un exercice proposé le premier jour d’un de mes stages. Le lendemain elle n’est pas revenue. Elle m’a ensuite expliqué qu’ « une petite voix » lui avait dit de ne pas venir et comme elle respecte ses ressentis elle l’a suivie, abandonnant son travail en cours.
Pour moi cette petite voix n’était pas dictée par son guide émotionnel mais plutôt par sa peur d’être remise en cause par un travail trop puissant pour elle entamé dans le stage.
Un système si sophistiqué comme celui du guide émotionnel peut être court-circuité par nos peurs ; nos émotions finissent alors par n’être que de simples réactions de peur.
La peur cependant n’est pas toujours négative, elle le devient seulement si nous nous identifions à elle et que nous lui donnons la permission de nous diriger.
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Thérapeute et Coach de Vie