Il y a déjà plus de 30 ans, quand j’ai commencé le travail sur moi, j’ai eu à faire face à plusieurs parties de moi dont je n’avais pas conscience jusqu’à là. Une des choses les plus difficiles a été de regarder en face mes certitudes, mes fausses croyances… Heureusement mon âme a fait en sorte de me les montrer clairement, d’une façon que je ne pouvais pas esquiver. Je crois que toute ma vie est passée en revue. Même si ce chemin avait commencé pour moi dès l’enfance et qu’il à toujours pris une grande place dans ma vie, cela ne m’a pas empêché qu’au cours de cette réévaluation j’ai vu mes repères tomber devant moi un à un. C’était une révolution intérieure.
J’ai compris que le monde réel n’était pas celui que je concevais et percevais à travers mes filtres complètement conditionnés par des visions du monde que j’avais créé très tôt, basées sur des expériences passées (surtout les malheureuses), par mes peurs, par ce que l’on m’avait enseigné ou les exemples de personnes importantes pour moi. C’est-à-dire que j’avais adhéré à la vision d’autres, souvent eux-mêmes en souffrance, eux même conditionnés par la société, leurs expériences et leur famille.
Par exemple, je me rappelle, toute la souffrance que j’ai eue à cause de mes croyances sur le mariage : « il faut être mariée ». Quelle angoisse alors que je ne l’étais pas ! J’ai tout fait pour être conforme a cette norme. Combien de douleur et des larmes ont provoqué cette croyance à laquelle je croyais si fort ? J’étais persuadée que c’était naturel, indiscutable, alors que cela venait de mes parents, de ma culture et de la religion où je suis née. Je sais aujourd’hui, que je cherchais sécurité, amour… Ce qui est drôle (avec le recul, pas sur le moment) c’est que je ne me suis jamais aussi senti dans l’insécurité et mal aimée que durant les 6 années qu’a duré mon mariage.
Cette expérience m’a permis, bien des années plus tard, de retrouver l’amour en moi, de m’engager avec moi-même, de réaliser que cette union que je cherchais à l’extérieur était celle de mon masculin et mon féminin. Cela continu, ces noces intérieures ont besoin d’entretien. En même temps cela m’apporte tellement de paix et ça m’a préparé a pouvoir rencontrer l’autre pas a partir d’une manque sinon depuis la plénitude.
J’ai l’impression que ces 30 dernières années une bonne partie de mon travail a été celui -là : Remettre en cause les idées reçue provenant de ma famille, de la société, de la religion, du monde médical… sur la façon d’aimer, de communiquer, de prendre soin de moi et des miens, d’être en rapport avec la spiritualité, l’énergie de l’argent, les autres, le couple, la famille, la vie et surtout envers MOI même…
Et dans ce chemin parfois j’ai découvert des informations, j’ai rencontré des personnes qui avaient d’autres façons de penser, d’autres façon de vivre qui parfois m’ont choqué, avec lesquelles je n’étais pas d’accord… Avant de prendre le temps de la réflexion et de l’empathie. Aujourd’hui je me rends compte que ces informations, ces personnes, ces expériences mettaient en danger les conditionnements millénaires, le formatage en moi.. et parfois j’ai réagi très fortement. Désolée j’ai eu peur…
Ce processus a été difficile, occasionnellement pour pouvoir prendre conscience de mes croyances, j’ai eu besoin de souffrance, d’expériences choc. Parfois cette souffrance a été celle de mes enfants. Comme quand, j’ai vu la santé de mon fils aîné se détériorer à vue d’œil suite à un vaccin. Des années de souffrance pour mon enfant et pour moi m’ont permis de prendre du recul vis-à-vis du système médical auquel j’avais donné mon pouvoir et de prendre en main ma santé et celle des miens, ainsi que mon corps. Cela va mieux depuis.
Aujourd’hui je crois avoir beaucoup moins des certitudes et j’en suis fière. Je me suis rendu compte qu’il n’y a pas une vérité, sinon des perceptions, des visions de la vie selon notre niveau de conscience et notre point de vue.
Les neurosciences disent qu’un être humain moyen a plus au moins 70000 croyances fausses ou limitantes ! Je crois avoir dégrossi ce chiffre. Au-delà des statistiques, ce qui m’intéresse c’est que ce travail m’a rendue plus tolérante, plus ouverte, plus humaine… et puis qu’il en train de me rendre ma liberté, de vivre, d’aimer, d’être, selon mes propres valeurs, dans le respect, la considération, l’amour de l’autre…
Et vous ? Vivez-vous ou avez-vous vécu ce genre de prise de conscience ? Qu’est-ce que cela vous a apporté comme transformation ?En partageant vos prises de conscience, vous pourriez inspirer d’autres membres du groupe, merci
Madame Chere Ana,
Au cours du mois de decembre 2019, une envie de lire fait naitre un besoin d’acheter des livres. Parmi les ouvrages que j’ai acheté à cette période, votre ouvrage « Êtes-vous votre pire ennemi? Éditions Le poche Lanore »à retenu mon attention…malgré une hésitation. Le contact avec vos mots votre histoire a été une révélation sur ma vie dès les premières pages. J’ai lu les deux tiers de votre formidable livre. Jai commencé les exercices. C’est comme une loupe et un stéthoscope pour notre moi.
Je suis en train de relire les premières pages, ô combien essentielles.
Je veux juste vous dire : Merci du fond du coeur d’avoir osé explorer cette voie. Madame, Chere Ana vous servez les femmes et les hommes qui découvrent vos travaux. Merci merci merci Madame.
Je suis Jean-Christophe Hodebar je suis né en Guyane et je vis depuis l’âge de 6 ans en Guadeloupe.
Je vous prie de recevoir, Madame, Chee Ana, lexpression de mes salutations cordiales